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Histoire locale de levis saint nom

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Le village de Lévis-Saint-Nom s'est tout d'abord appelé Saint-Nom-de-Lévy, et cela jusqu'en 1818. La raison en est que Saint Nom avait été donné comme patron à la paroisse dés le 8ème siècle.

Après Saint-Nom-de-Lévy, le pays fut appelé Lévy-Saint-Nom, jusqu'aux années d'occupation durant la guerre 39-45, pour prendre alors l'appellation actuelle de LEVIS-SAINT-NOM.

On peut avec certitude faire remonter l'existence de Lévis jusqu'aux temps les plus reculés de la période mérovingienne. Et nous devons faire appel aux vieilles chartes carolingiennes pour trouver l'étymologie de LEVY.

On rencontre en effet le nom de ce pays dans un diplôme de l'année 774, sous la dénomination latine de "ad Levicias", par lequel Charlemagne confirmait la donation que le roi Pépin Le Bref, son père, avait faite en l'année 768 à l'abbaye de Saint-Denis d'une portion de la forêt Yveline.

Un autre document contemporain aussi du règne de Charlemagne, le polyptyque de l'abbé Irminion, constate l'existence de Lévy, où l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés possédait une portion de forêt (dans laquelle pouvaient paître 170 porcs). La famille de Lévis apparaît dans les textes à la fin du 12ème siècle (1181), et dés cette époque elle est apparentée aux maisons de Chevreuse, de Maurepas, et des Bordes. Cette famille fut une des plus célèbres du Hurepois. Dans la chapelle de La Roche, nous apercevons, au-dessus du portail d'entrée, dans la rosace, le bla­son et la devise des Lévis ("Dieu ayde au second chrestien Lévis). Un Lévis aurait été baptisé juste après Clovis, premier chrétien. Les armoiries pleines des Lévis, portées par Milon, fils aîné du premier Philippe connu (d'or aux trois chevrons de sable), se trouvent dans notre église, au-dessus des portes de la sacristie.

Le plus ancien seigneur de Lévis, connu sous le règne de Philippe Auguste, est Philippe de Lévis, dont le fils GUI 1er fit à Notre-Dame de la Roche la première donation qui permit l'édification de l'Abbaye.

Dés le Xllème siècle, les Lévis jouèrent un rôle important dans la croisade contre les Albigeois, auprès de Simon de Montfort. Louis VIII les surnomma à cette occasion "les Maréchaux de la Foi". GUI 1er fut le premier maréchal des albigeois, et reçut en récompense de ses services les châteaux de Mirepoix (1209) et de Montségur (1226). Il fut le chef de toutes les branches de son illustre maison.

Dans le choeur de l'église de Lévis une plaque de marbre blanc rappelle qu'à cet endroit fut inhumé un membre de la famille des Lévis : "Emmanuel second, de Cruzols, Duc d'Uzès, premier pair de France, Gouverneur de Saintonge, décédé le 1er juillet 1692, à l'âge de 50 ans". Le dernier seigneur de Lévis, Charles-Emmanuel de Crussol d'Uzès, échangea Lévis-Saint-Nom avec Louis XV en 1721. Ce dernier ne garda pas longtemps ce domaine ; dès 1723 il le vendit à Bernard du Rieu, Comte de Fargis, et celui-ci le revendit en 1727 au Comte de Toulouse, qui démolit le château en le réduisant au simple état de propriété territoriale, dépendante de son vaste domaine de Rambouillet.

A la mort du Comte de Toulouse le 1er décembre 1737, son fils, Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, lui succéda dans tous ses domaines et fut le dernier baron de Lévis. Il vendit ses terres au Roi Louis XVI, en même temps que le duché de Rambouillet, par contrat du 29 décembre 1783. En 1791, celles-ci devinrent domaine national et subirent le sort commun des terres de ce domaine. Elles furent vendues, et passèrent en plusieurs mains.

Notre-Dame de la Roche abrite toujours la sépulture des seigneurs de Lévis, de­puis GUI 1er (c'est-à-dire du 13ème au 20ème siècle).

(tiré des bulletins du Frère Jean Pellé)